En 1848, la Constitution fédérale fut introduite contre la volonté des pays voisins. En gros, les principes de cette constitution valent encore aujourd'hui. Cette Constitution met le peuple au-dessus de tout: les électeurs ne peuvent pas seulement élire leur représentant politique, mais aussi voter de toutes les affaires d'importance. De plus, elle concède de larges compétences aux cantons: impôts, police, système éducatif ainsi que la santé publique sont réglés par les cantons.
Par un système de parlement à deux chambres (Conseil national & Conseil des Etats) et un gouvernement constitué d'un collège de sept membres, même les petits cantons, les régions périphériques et les minorités linguistiques sont responsabilisés par la Constitution. Depuis quelques décennies, les quatre partis les plus grands sont représentés dans le gouvernement, et il n'existe pas vraiment un grand parti oppositionnel. Ce « système de concordance » résulte souvent, après de longs débats, en des décisions de compromis. Bien que ce processus favorise la stabilité du pays, il peut pourtant être un désavantage en ce qui concerne l'efficacité et la concision des décisions.
Quelques Suisses, habitués à exercer leurs droits démocratiques, s'opposent facilement aux autorités dont ils ne peuvent pas vraiment influencer leurs décisions. C'est probablement une des raisons pour laquelle, la Suisse, en tant que seul pays de l'Europe central, ne fait pas partie de l'Union européenne. Et ceci bien que la Suisse soit très nouée avec l'étranger (par ex. 20% de la population sont des étrangers et 50% du produit national est réalisé à l'étranger).
Mais déjà les Confédérés se battaient contre des lois et des juges étrangers. Et malgré tous les bons arguments, les Suisses aiment la Suisse justement pour sa particularité et statut d’îlot...
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